Laurence Anyways
Réalisé par Xavier Dolan
2h 48m, Canada, 2012
It wasn’t until about a half hour in that I realized that I’d tried to watch this film before. It wasn’t any easier to stick around this time than it had been the first, but I did skip forward to see what happened ? I watched the last scene so I now know the origin of the title ? and to try to figure out why I found it all so boring.
En plus d'avoir parfois l'impression que les décors et la production d'époque, ainsi que certains choix de cadrage bizarres, écrasaient le récit, je n'ai jamais eu l'impression d'assister au déroulement dramatique d'une vie. J'ai eu l'impression de voir des acteurs à qui on disait comment jouer, faisant de leur mieux mais ne parvenant pas à différencier les personnages, par un réalisateur qui voulait monter une biographie émouvante, sur un homme en transition vers la féminité et essayant de s'accrocher à sa relation avec une femme, mais qui n'arrivait pas à donner vie à quoi que ce soit. Et donc, bien que la caméra soit pointée sur les bouches qui bougent, je n'ai jamais rien ressenti. Parfois, c'est facile à expliquer et parfois non.
Certains des moments forts de la narration semblaient patents, notamment le premier jour où Laurence s'habille en femme au travail, se fait virer, se fait battre dans une bagarre de bar, etc. et les débris stylistiques qui se sont accumulés autour de ces manœuvres très familières n'ont pas contribué à leur donner plus de poids. En particulier, il m'a semblé assez désinvolte de dépeindre la promenade de Laurence dans son école en vêtements féminins comme une scène d'une comédie générique hollywoodienne pour adolescents, avec des mecs louches et de la musique de danse sur la bande-son.
Ah well, at least now that I’ve logged this I won’t forget and try to watch it again.