Dans la maison
Dans la maison
Réalisé par François Ozon
France, 2012
Publié à l'origine sur Boîte aux lettresd.
En tant que satire auto-réflexive, c'est un peu trop facile et parfois mièvre pour que je le recommande entièrement, mais c'est aussi plus intelligent et plus critique qu'une pièce d'auto-infatuation vide, à gros budget et de fausse avant-garde comme Birdman. (Non, je ne laisserai pas tomber.)
Les rôles principaux sont tous assez bons, en particulier Fabrice Luchini, Kristin Scott Thomas (!), and Ernst Umhauer [Instagram]. Ce dernier joue le rôle d'un étudiant manipulateur et économiquement défavorisé qui écrit à la première personne sur son envie et son désir d'une vie de classe supérieure, qui est personnifiée par une famille quotidienne avec laquelle il se lie, baise et s'amuse. (Le film de Pasolini Teorema est l'antécédent évident ici). Le jeune étudiant les crée et les recrée également sur papier, et peut-être parfois dans la vie réelle. Les vanités du film sur cette ambiguïté constituent ses principaux plaisirs.
Luchini plays the bitter teacher/writer who mentors and falls in love with the student’s “talent,” his self-involvement, and his lack of empathy. Their relationship is classically if ironically Platonic and the plot and its self-conscious stunts are as a result all too familiar.
Joachim Lafosse’s Élève libre [Amazon affiliate link] made 4 years before Ozon’s glossy adaptation of Juan Mayorga’s play [YouTube], c'est du cinéma plus risqué, tant au niveau du contenu que du style.
Although I wasn?t bored and I laughed a bit, there’s not much surprising about Dans la maison, particularly for anyone who’s read any of the literary works this film periodically over-alludes to.